Article d’expert

Comment des mesures du CO2 précises et stables réduisent les coûts de CVC et améliorent la qualité de l'air dans les bâtiments

Nevon Mansour

Nevon Mansour

Vaisala

Bâtiments et qualité de l'air intérieur
Mesures industrielles

Même si le CO2 reste un paramètre de mesure très connu pour le contrôle des systèmes CVC, la manière dont vous le mesurez ainsi que les capteurs que vous utilisez peuvent faire une grande différence à la fois en termes d'efficacité énergétique et de qualité de l'air intérieur. Penchons-nous sur quelques conseils utiles sur les moyens les plus efficaces afin d'optimiser vos systèmes CVC avec les mesures de CO2. 

La raison la plus courante pour mesurer le CO2 dans les applications CVC, notamment dans les systèmes de ventilation à la demande ? Économiser l'énergie. Mais la prise de conscience croissante de l'impact de niveaux élevés de CO2 sur la santé humaine et la productivité des employés, ainsi que le renforcement des réglementations sur la qualité de l'air intérieur, changent la donne.

De l'importance de la mesure du CO2 dans les systèmes contrôlés à la demande

La meilleure façon de contrôler la qualité de l'air consiste à surveiller localement le CO2 au moyen d'un transmetteur qui indique quand les niveaux ont franchi les limites recommandées, puis à réagir en conséquence une fois ce seuil dépassé. Le moyen le plus sophistiqué n'est autre que via une ventilation contrôlée à la demande, où le débit d'air est ajusté en fonction du niveau de CO2. Dans ce cas, le CO2 est un indicateur de la qualité de l'air et est utilisé comme entrée pour les contrôles à la demande dans l'unité de conditionnement de l'air.

Cela améliore la qualité de l'air intérieur en maintenant un niveau optimal de la ventilation tout en économisant l'énergie en évitant la ventilation insuffisante ou excessive. Dans ce type de configuration, une mesure de CO2 fiable est incontournable. En effet, à défaut, le système de ventilation présentera un dysfonctionnement.

Ce qu'il faut exiger d'un capteur de CO2

La précision du contrôle de votre système CVC ne tient que si vos mesures sont elles-mêmes précises. Même si des capteurs de qualité moindre restent moins chers à court terme, ils peuvent grever votre budget à long terme. Le risque de panne à court terme est accru, impliquant des réparations ou des remplacements réguliers. Les capteurs bon marché peuvent également être sujets à la dérive, ce qui peut entraver leur fonctionnement sans que les utilisateurs ne s'en rendent compte. Autrement dit, les mesures fournies ne sont plus une entrée valide pour le système de contrôle CVC, rendant la ventilation insuffisante ou excessive plus probable.

La clé consiste à rechercher les instruments les plus précis disponibles, avec un délai de réponse rapide, une bonne stabilité des mesures à long terme, une facilité de la maintenance ainsi qu'une longue durée de vie. Même si ces types de capteurs peuvent se révéler plus coûteux en amont, vous réaliserez des économies à long terme, avec des coûts de maintenance et d'énergie réduits. Vous serez également certains que la qualité de l'air intérieur est à son meilleur niveau, garantissant la bonne santé et la productivité des employés.

Les capteurs représentent une part infime des coûts globaux d'un système CVC. Aussi, investir un peu plus dans les technologies qui feront que votre système gagnera en efficacité est tout simplement logique. Les capteurs de haute qualité et fiables qui garantissent la précision à long terme sont ceux qui offrent une véritable valeur ajoutée à vie.

Prenez garde aux réclamations concernant la compensation des dérives

Certains fabricants prétendront que les dérives ne sont pas un problème, puisqu'il existe des solutions qui répondent aux arguments « installer et oublier » et qui utilisent un logiciel d'étalonnage automatique en arrière-plan pour compenser les dérives.

Cela dit, un problème subsiste. Le logiciel suppose généralement que les lectures les plus basses soient identiques à la concentration moyenne de CO2 à l'extérieur, et « étalonne » le capteur en conséquence. Cela génère de minuscules erreurs de mesure qui s'accumulent au fil du temps, et qui prennent énormément d'ampleur à long terme.

Ces systèmes ne sont pas adaptés pour les espaces aux taux d'occupation variables, avec des pics et des creux, ni pour les espaces occupés 24h/24, 7j/7. Ils se laissent également facilement influencer par les systèmes d'automatisation de bâtiment qui réduisent considérablement l'admission d'air frais pendant les périodes de faible occupation. Ils ne peuvent également pas tenir compte du CO2 absorbé par les murs en béton, entraînant un manque de précision encore plus grand et par conséquent un contrôle de la ventilation encore moins précis.

Rappel : toutes les technologies de capteur ne sont pas identiques

Les concentrations de CO2 dans l'air sont mesurées via des capteurs optiques, avec des technologies de mesure basées sur la manière dont le CO2 dans l'air absorbe la lumière. Les capteurs optiques à infrarouge traditionnels sont dotés d'une source lumineuse et d'un détecteur, qui mesure la quantité de lumière uniquement à la longueur d'onde d'absorption du CO2. Ce signal au niveau de cette longueur d'onde s'atténue à des concentrations de CO2 supérieures, et l'intensité de cette atténuation donne la lecture de la concentration de CO2.

Le problème avec ce type de technologie ? Toute modification mécanique au niveau de la structure du capteur entraînera une dérive et des mesures inexactes. Par ailleurs, l'intensité de la source lumineuse réduit au fil du temps, et toute saleté ou poussière au niveau de la cuvette optique modifie la réflectivité du capteur et donne au détecteur l'impression que l'intensité de la source lumineuse a diminué. Cette réduction de l'intensité de la source lumineuse contribue, en outre, à une dérive de la mesure. Pour éviter cela, nombreux sont les fabricants qui ajoutent des composants à la structure du capteur, comme une source lumineuse de référence supplémentaire, ou qui utilisent des ajustements en fonction d'un logiciel comme mentionné précédemment.

Technologie Vaisala CARBOCAP® pour une précision à long terme

La technologie CARBOCAP® de Vaisala évite cette problématique avec une source lumineuse, un filtre et un détecteur exclusifs qui mesurent à la fois la valeur de référence et l'absorption de gaz sur le même chemin optique. Ces références internes continues et vraies éradiquent la dérive et sont la clé de la stabilité à long terme de la mesure.

Vous souhaitez réaliser des économies sur vos coûts en énergie tout en optimisant la qualité de l'air interne ? La technologie des capteurs CARBOCAP de Vaisala est parfaite !

  • Elle offre une excellente stabilité, avec un intervalle d'étalonnage recommandé pouvant aller jusqu'à cinq ans ;
  • Elle est adaptée aux espaces occupés 24h/24 et 7j/7 ainsi qu'aux environnements difficiles, car elle ne peut pas s'appuyer sur des hypothèses de baisse des concentrations de CO2 ;
  • Elle affiche une longue durée de vie, avec la source lumineuse micro-rayonnante évaluée à plus de 15 ans de sortie stable ;
  • Elle fonctionne immédiatement, sans nécessiter de « temps de formation » en amont dans l'environnement installé.

Vous souhaitez en savoir plus sur la manière dont une mesure de CO2 précise et stable peut réduire les coûts de CVC et améliorer la qualité de l'air interne ? Contactez-nous !

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